Le pashmina, le cachemire version luxe, provient de la chèvre Changra. Si cette matière est assez méconnue en Europe notamment, c’est simplement parce qu’elle est rare et que son prix est élevé. Fin et soyeux, le pashmina provient du duvet d’hiver que produit l’animal à plus de 4500 mètres d’altitude, au niveau du cou et du ventre.
La capitale de cette fibre ultra-fine (là où elle est tissée), est située au Ladakh dans l’Himalaya. Les pièces vestimentaires confectionnées sont le plus souvent des châles, des écharpes et des étoles. Mais comment savoir si l’on est sur le point d’acheter du vrai pashmina ?
Quels sont les indices qui permettent de reconnaître un pashmina véritable ?
Dans la mesure où la fibre pashmina ne fait pas l’objet de normes spécifiques, a contrario du cachemire, il n’y a donc pas de moyen sûr de l’identifier, si ce n’est de faire confiance au certificat d’authenticité que doit transmettre le vendeur au moment de la transaction. Le prix élevé du pashmina engendre inévitablement la confection de pâles copies, ou de très bonne qualité avec du cachemire haut de gamme. Cela n’en reste pas moins des imitations qu’il faut savoir identifier…
Ne succombez pas aux offres trop alléchantes Le pashmina ne fait pas l’objet de promotions. Il est rare et de grande qualité, il doit donc se payer cher, que ce soit sous la forme d’étoles ou d’écharpes. Le célèbre carré d’Hermès, composé généralement de 70% de pashmina et de 30% de soie, est commercialisé à 1000 €. Bien sûr, à ce prix, vous achetez l’histoire de la maison et sa renommée.
Moins connue mais tout aussi qualitative, la maison Ansari commercialise des étoles, des écharpes, des ponchos et des plaids via sa boutique https://www.ansaripashmina.com/. Elle propose également de magnifiques pièces en cachemire et en soie.
La confection vous semble-t-elle artisanale ou mécanique ?
Le pashmina est confectionné exclusivement avec la main de l’homme et une machine à tisser traditionnelle issue d’une lointaine époque. La confection industrielle est impossible sur une fibre aussi fine. Les motifs sont cousus par des femmes et des hommes au savoir-faire ancestral. S’ils semblent écrasés dans le tissu de l’étole ou de l’écharpe, qui plus est ton sur ton, la confection n’a pas été réalisée à Ladakh, et encore moins de façon artisanale.
Examinez le tissage du pashmina
La 1ère chose qui doit sauter aux yeux, c’est l’aspect brillant. Un pashmina ne brille pas à la lumière. Ensuite regardez attentivement les motifs sur le recto puis comparez-les à ceux du verso. La différence entre les 2 côtés doit être infime.
Tandis qu’avec un faux pashmina, le verso est plutôt grossier, flou, évasif. Faites donc très attention lorsque vous souhaitez acheter du cachemire sur internet, car vous n’aurez sans doute pas l’occasion de voir l’envers des étoles ou des écharpes. Adressez-vous plutôt à des professionnels spécialistes qui s’approvisionnent directement auprès des artisans de Ladakh, comme c’est le cas pour la maison Ansari.
Quelques notions élémentaires à connaître sur le pashmina pour ne pas se faire
arnaquer :
- Le pashmina est à l’origine un châle indien.
- Sa fibre est produite à partir de la laine de chèvre, uniquement au niveau du cou et du ventre.
- Seules les chèvres qui vivent à plus de 4500 mètres d’altitude en Himalaya produisent ce
cachemire. - La capitale du pashmina est Ladakh. On y trouve des artisans qui répercutent de génération en
génération un savoir-faire ancestral. - Les pashminas sont à l’origine recouverts de l’imprimé typique, nommé le jacquard. Mais
aujourd’hui on trouve des châles, étoles et écharpes unis. - Il n’y a pas de label aujourd’hui à propos du pashmina, contrairement au cachemire, encadré par la
loi. - Il ne brille pas. Il est très doux.
- Le pashmina est plus cher que le cachemire eu égard à sa rareté, sauf s’il est mélangé à d’autres
fibres synthétiques. Mais on ne parle alors plus de la même fibre.